Torticolis du nourrisson

T.,  2 mois est incapable de tourner la tête à droite, dort toujours  du même côté. Après un entretien avec la maman, nous nous rendons compte qu’elle lui donne toujours le biberon en prenant T. du même côté (celui qui est facile pour lui).
L’ostéopathe n’est pas seulement là pour traiter mais aussi pour conseiller son patient: il faut modifier cette habitude afin d’obliger T. à tourner la tête des 2 côtés.
Par ailleurs, au cours de l’accouchement, il y a eu poussée sur le ventre de la maman. A ce moment, s’est créée une impaction du sacrum entre les iliaques qui a généré un point de fixation autour duquel le bébé s’enroule avec un blocage dorsal et cervical. Au niveau digestif, rien de particulier.
Le traitement en ostéopathie a consisté à libérer doucement ces zones.
Un torticolis peut avoir des répercussion sur les régurgitations de votre bébé ( cette explication est un raccourcis qui se veut compréhensible. Une malposition cervicale peut générer une compression sur la zone entre le 1ère cervicale et l’occiput est impacté sur le 10ème nerf crânien. Dans ce cas, l’ostéopathie crânienne intervient.

Scoliose de l’enfant

Dans les cas de scoliose de l’enfant, il peut y avoir eu un torticolis passé inaperçu qui a entrainé des rétractions musculaires et ainsi formé une déviation de la colonne. Bien sûr ce n’est pas la seule cause, l’ostéopathe veillera à vérifier le bon équilibre postural au travers des différents capteurs (yeux, mâchoire, pieds, oreilles ).
Je renvoie fréquemment mes petits patients vers des confrères orthoptistes, podologues, occlusodontistes. Le but est de travailler globalement sur la posture de ces patients. Objectivement, le suivi de ces scolioses en chaînes physiologiques me donne de bons résultats. En effet, ce suivi me permet de faire des postures d’étirements. C’est une autre façon de travailler globalement avec le patient qui n’est pas de l’ostéopathie.

Tendinite du TFL (tenseur du fascia lata ) ou Syndrome de l’essuie glace

Y, coureur de 31ans vient pour des douleurs à la  face externe du genou droit étiquettées tendinite. Ces douleurs sont apparues suite à un trail de 25km. Y. a un passé de sportif. Il a fait une reprise d’entraînement qui n’était pas progressive. Il court avec des chaussures qui ont plus d’un an.
L’ostéopathe s’intéressant aux antécédents du patient et Y. ayant été opéré d’une hernie discale malgré son jeune âge, il a été vérifié que ces douleurs ne soient pas en lien.
Une tendinite est une inflammation d’un tendon sur un excès de sollicitations.
Dans le cas de Y., à ces excès mécaniques,  étaient associés une mauvaises hygiène alimentaire ( les aliments étant notre carburant mieux vaut y prêter attention!). Je ne rentrerai pas ici dans la physiologie du sportifs mais simplement lorsque l’on demande plus à son corps, il est évident qu’on doit lui donner plus. Les efforts génèrent des toxines supplémentaires qu’il faut permettre à notre corps d’éliminer via système digestif et reinal . Y. a donc mis en place certains conseils alimentaires que j’ai pu recevoir au cours des modules pour le  diplôme universitaire de Physiologie de l’effort et micronutrition en 2013 mis en place par V.Billat avec A.Berhoux.

V.Billat             Micronutrion expliquée par A.Berthoud

Durant la séance d’ostéopathie, nous avons ainsi travaillé avec des techniques d’ostéopathies viscérales et  tissulaires. Cela en plus du travail local plus d’ostéopathie structurelle du genou, du pied, de la hanche, du bassin et des lombaires de Y.

Douleur lombaire basse

Madame B. vient en consultation pour une douleur lombaire située plus particulièrement à  droite. Ces douleurs sont apparues le week end précédent notre consultation. Elles sont surtout présentes le matin au débrouillage ainsi que dans les mouvements de rotation.
Durant ce week end Me B. a énormément jardiné. Elle est dans une période de fatigue. Ella a pour antécédents une hernie discale L4L5.
Par ailleurs, Me B. pratique la marche de façon régulière (2 fois 1h par semaine). Sans détailler le traitement, Me B. est un cas typique de patient « borderline ». En effet, en l’observant, je me rends compte que Me B. marche le tronc très en avant (entrainant une compression lombaire basse).
Me B. a une perte de mobilité lombaire liée à l’opération de hernie discale. Elle majore encore plus ces tensions à cause de la position liée au jardinage. Il n’en faut pas plus pour que le moindre geste génère un blocage douloureux. Les lombaires de Me B. sont tellement verrouillées de base que la moindre sur-sollicitation n’est plus acceptable pour le corps.
Dans son cas, il faut donc faire un travail de fond pour redonner de la mobilité. L’objectif est d’éviter les récidives. La première séance d’ostéopathie nous a permis de réduire les douleurs. Les deux autres séances d’ostéopathie ont permis de travailler sur l’ensemble des tensions du corps pour éviter que la douleur ne reviennent trop vite.
Si Me B. met en place les conseils d’étirements que je  lui ai prodigué, il me semble qu’elle n’aura pas besoin de soins trop récurrents.
Il y aurait énormément d’autres cas à décrire mais cela viendra peut être dans les autres articles !